Samba

La seule évocation du mot « Samba » nous rappelle le Brésil, Rio de Janeiro et son carnaval mythique.

Elle est née dans les bidonvilles au début du XXe siècle.

En 1928, les écoles de Samba sont constituées de petits groupes qui défilent sans costumes, au son des percussions.

Ces groupes, appelés « Blocos », rivalisent d’audace et d’imagination.

Très vite, ces défilés s’organisent et se transforment en compétitions.  

La samba est devenue la musique du carnaval vers 1930. Jusque-là, elle était interdite, car jugée trop obscène, brutale, violente.

En 1935, les écoles sont officiellement enregistrées comme « Gremio » (cercles récréatifs).

Dans les années 1940 et 1950, l’identité de chacune des écoles de samba se construit: choix de couleurs de reconnaissance et choix musicaux.

Les années 1960-1970 apportent de nouveaux courants esthétiques. Les écoles de samba travaillent leur image avec la contribution, souvent spontanée, d’artistes célèbres.

La Samba est arrivée en Europe durant les années folles, vers 1920. Le style développé ne ressemble en rien à celui adopté au Brésil.

L’esprit collectif et l’image du carnaval, ont valu à la samba d’être copiée et reprise un peu partout dans le monde. 
En France, vers 1975, sa diffusion commence avec la création à Paris, d’une première école de samba.

La samba, en Europe, se danse en couple. Elle fait partie des danses sportives et particulièrement, des danses latines de compétition.

Pour faire ressortir le vrai caractère de cette danse, le danseur doit dégager une interprétation joyeuse, flirteuse et exubérante. La plupart des figures de la samba se déroulent dans un faible périmètre. Elle peut donc se danser « sur place » comme le cha-cha-cha ou le rock mais, normalement, c’est une danse d’évolution autour de la piste comme le tango, le paso ou la valse.